Rémunération des femmes au foyer : Huguette Bokpè s’explique et assume

Rémunération des femmes au foyer : Huguette Bokpè s’explique et assume

La ppresidente de l’Institut national de la femme au Bénin (Inf) Huguette Bokpè avait laissé entendre lors d’une émission, qu’il fallait payer la rémunération pour le travail domestique effectué par des femmes au foyer. En tout cas, une compréhension qui a suscité de vives protestations sur les réseaux sociaux voire dans certains médias.

A l’occasion de la célébration différée de la journée internationale des droits de la femme, ce vendredi 22 mars, à la Cour constitutionnelle, Huguette Bokpè s’est expliquée.

 » En réalité, je suis parti de deux cas que nous vivons souvent. C’est le cas des femmes qui viennent nous voir après avoir renoncer à travailler, parce que non éclairées, ou pour n’avoir pas bien pesé. de laisser leur boulot, parfois de très bon boulot, et de rester à la maison. Après, elles se retrouvent dans des situations, soit parce qu’elles sont quittées par les époux, soit elles sont frappées par un deuil. Donc, elles basculent d’une situation à une autre. Le deuxième cas que j’ai évoqué est celui des jeunes femmes qui faisaient d’excellentes études, et à qui les époux ont demandé d’arrêter, de faire des enfants, de s’en occuper et qu’elles reprendraient après. Ce qu’elles ne reprennent plus, et viennent à nous avec beaucoup de regrets, nous dire que c’était une opportunité manquée ».

« C’est pour vous dire que si à partir de là, on peut faire le choix que la femme ne travaillerait pas, c’est qu’on considère le cas des couples qui sont aisés par exemple, et qui ont choisi que l’un et l’autre travaille, ils sont parfois obligés de payer un technicien de surface comme l’on le dit aujourd’hui, un blanchisseur, un cuisinier etc. Si on décide de ne pas travailler, et de rester à la maison, il serait juste qu’il y ait une rémunération. Une rémunération différente du plaisir que pour entretenir la relation de couplé, un homme peut faire à une femme. C’est de ça qu’il s’agissait. Et dans l’émission, j’ai précisé que c’était un débat sur lequel je ne vais pas me presser de conclure, qu’il n’y avait pas de solution transposable de l’Europe vers l’Afrique, ni de solution unique à appliquer à tous les couples. Mais comme toute idée avant-gardiste, elle fait couler beaucoup d’encre et de la salive. Mais je l’assume avec beaucoup sérénité ».

Par Fanelle SOTOMEY

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