L’armée nigériane se prépare pour l’opération de la CEDEAO contre les rebelles au Niger
Selon le journal Punch, le commandement de l’armée nigériane a ordonné aux commandants d’unités d’informer le quartier général de la défense de leur personnel, de leur équipement, de leur logistique et de leurs dépenses financières.
quartier général de la défense nigériane a commencé à se préparer à une éventuelle mobilisation pour une opération militaire contre les rebelles au Niger sous les auspices de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a rapporté le journal nigérian Punch .
Selon le journal, le commandement de l’armée nigériane a ordonné aux commandants des unités d’informer le quartier général de la Défense de leurs dépenses en personnel, en équipement, en logistique et en finances. Le journal note que cela indique une étape préliminaire dans le processus de préparation d’une intervention au Niger.
Selon The Punch, citant un document, le Nigeria aura besoin d’environ deux bataillons de 300 à 1 000 soldats pour participer à une opération militaire contre les rebelles au Niger. Dans le même temps, une source militaire a déclaré au journal que pour lancer une opération militaire au Niger, il faudrait dix fois plus de troupes que celles de l’ennemi.
Fin juillet, un groupe de rebelles militaires au Niger a annoncé le retrait de Bazoum. Ils ont ensuite créé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani, pour diriger le pays. Bazoum reste détenu à son domicile.
Les dirigeants de la CEDEAO ont demandé aux rebelles du Niger, qui est membre de cette organisation, de libérer Bazoum et ont réclamé une résolution militaire de la situation s’il n’était pas libéré. En dehors de cela, la CEDEAO a imposé des sanctions sévères au Niger.
L’ultimatum de la CEDEAO n’ayant pas été mis en œuvre, les dirigeants de l’organisation se sont réunis pour une autre réunion d’urgence dans la capitale nigériane d’Abuja le 10 août pour exprimer leur engagement en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Au retour du sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que les dirigeants de la CEDEAO s’étaient mis d’accord pour lancer une opération militaire au Niger dans les plus brefs délais.
Suite aux déclarations de la CEDEAO sur ses plans d’intervention au Niger, le conseil militaire mis en place par les rebelles nigériens a mis l’armée du pays en état d’alerte maximale. Cependant, selon la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, le parlement de la CEDEAO ne parvient pas à s’entendre sur le déploiement de troupes au Niger.
Source : Agence Tass
