Couverture sanitaire universelle : Mémorandum entre le Corps de la Paix et l’Abms/Psi
Marguerite Roy, Directrice Pays du Corps de la Paix et Emery Nkurunziza, Directeur Executif & Représentant Résident Psi Benin-Abms, ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente, jeudi dernier à Cotonou.
Le partenariat entre le Corps de la Paix au Bénin et l’ABMS/PSI entre dans une nouvelle phase, une nouvelle dimension, basée sur la responsabilisation des communautés. C’est à travers la signature d’un mémorandum d’entente Marguerite Roy, Directrice Pays du Corps de la Paix et Emery Nkurunziza, Directeur Executif & Représentant Résident PSI Benin-ABMS ont inauguré cette nouvelle ère dans le rapport entre les deux institutions. « Ce mémorandum d’accord n’est pas un simple bout de papier. Il nous engage à collaborer de manière étroite pour une meilleur couverture sanitaire universelle qui nécessite que personne ne soit laissée de côté », a déclaré le Représentant Résident Psi Benin-Abms. La mise en œuvre de ce partenariat, relève-t-il, permettra de cconstruire des systèmes de santé résilients offrant un accès équitable aux services de santé aux communautés, afin crucial de prévenir de futures pandémies et permettre aux individus, aux familles au Bénin de se développer dans de bonnes conditions. Pour Marguerite Roy, Directrice Pays du Corps de la Paix, ce mémorandum vient consolider les liens d’amitié entre les deux institutions sœurs. « Nous devons transformer la signature de ce mémorandum, c’est-à-dire notre engagement sur le papier, en une réalité qui changera le quotidien des populations béninoises pour lesquelles nous œuvrons », a insisté Emery Nkurunziza.
En effet, depuis 2003, le Corps de la Paix de l’USAID et l’Association Béninoise pour le Markéting Social et la communication pour la Santé (Abms), un affilié de Population Services International Bénin (Psi-Bénin), évoluent en partenariat pour un meilleur impact sanitaire au sein des communautés. Ce partenariat permet aux deux organisations de fournir des informations et services aux personnes les plus exposées aux risques à savoir les jeunes non scolarisés et déscolarisés. Les activités prennent en compte la prévention de l’infection à VIH/Sida, les IST, le paludisme, les maladies diarrhéiques et les grossesses précoces. Ce projet a atteint plus de 100 différentes communautés hôtes à travers tout le territoire national du Nord au Sud. Au total, plus de 250 pairs éducateurs ont été formés et rendus opérationnels. Et depuis 2008, le projet a étendu son domaine d’action à d’autres volets pour inclure non seulement la prévention des IST/VIH/Sida, mais également la prévention du paludisme, de la diarrhée et la promotion de la santé sexuelle et reproductive des cibles en général pour mieux répondre aux réels problèmes de santé des communautés.