Jeunesse béninoise pour le développement : Vers un sommet décisif en Mars 2025
Une centaine d’associations et d’organisations de la société civile (Osc) se sont réunis, à Cotonou, pour entre autres, procéder à la signature d’une convention d’accords entre leurs membres. Ces assises se tiennent, en prélude au Sommet de la jeunesse béninoise prévu se dérouler en mars prochain. Le but poursuivi est d’initier des réflexions et actions propices aux développement durable et économique du pays.
« Tout n’est pas conclu par l’union de vos aînés, car rien n’est achevé sans le concours, sans la dévotion de la jeunesse.». C’est cette assertion de Aimé Césaire sur le rôle de la jeunesse qui a donné du tonus aux acteurs des organisations de la société civile (Osc). Selon Godline Agbidinoukoun, initiatrice du Sommet de la jeunesse et Directrice exécutive de l’organisation non gouvernementale « Jeunesse, Paix et Environnement Pour un Développement Durable »(Jpedd), l’idéal n’est pas d’accuser les prédécesseurs pour leurs éventuelles erreurs, mais reconnaître que l’erreur est humaine et s’engager à révolutionner les choses.
« Nous devons alors avoir à cœur de sortir de cette phase de victimisation, de cette phase d’accusation permanente de nos aînés, pour savoir quelle est la place qui est faite à la jeunesse dans notre écosystème tant politique que social, et commencer par nous demande quel est notre rôle, quelle est notre part de responsabilité dans notre destinée commune, dans l’accomplissement et l’épanouissement de notre patrie. », a-t-elle indiqué pour justifier, le contexte de création de ce sommet de la jeunesse (Sjb), qui vise à faire un état des lieux et unir les forces pour prendre des résolutions impactantes pour l’avenir.
Serge Sewa, président du comité d’organisation dudit Sommet qui réunira plus de 180 Osc, a insisté sur la nécessité pour les différentes commissions d’œuvrer à l’atteinte des objectifs en respectant l’agenda des activités. D’après ses explications, il s’agira à termes de soumettre des propositions de développement aux décideurs politiques et aux pouvoirs publics. « Il ne s’agit donc pas d’un bras de fer entre nos aînés et nous. Mais plutôt des propositions d’actions à soumettre », a-t-il insisté.
Rock Ahoton, président du Réseau Africain pour le Maintien de la Paix (Ramp-Bénin) a salué l’initiative.
Par Michèl GUEDENON
