Dossier Réhabilitation du Stade de l’amitié : Les clarifications de Wilfried Houngbédji

Wilfried Léandre Houngbédji, Porte Parole du gouvernement béninois, s’est prononcé sur la question du stade de l’amitié, déclassé, et dont les précédents travaux de réhabilitation n’ont duré que le temps d’un clignotement des paupières.

“Nous avons commandité une expertise et aussi passé un contrat pour la réhabilitation. Celle qui est intervenue il y a deux ans, l’a été au titre de la coopération entre le Bénin et la Chine. C’est la Chine qui avait construit ce stade et c’est au titre de la coopération entre les deux pays que la Chine a conduit les travaux qui avait abouti à l’homologation du stade. Il faut le souligner, quand les travaux étaient terminés, le stade était aux normes et nous y avons joué nos matchs, et plusieurs pays, y compris la Côte d’Ivoire étaient venus jouer leurs matchs sur nos installations, parce que le stade remplissait les conditions”, a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, sur la radio locale, bip radio.

Selon le Porte Parole du gouvernement de Patrice Talon, entre la livraison et la dégradation, il ne s’est pas écoulé un long temps, et c’est pour cela, qu’on peut s’interroger sur la durabilité des travaux réalisés dans le cadre de cette réhabilitation.

Pour éviter que cela se répète, indique Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement a commandité une expertise. Des experts sont venus deux fois au Bénin, inventorier la situation, déterminer les points précis sur lesquels il faut agir pour que le stade soit à nouveau homologué. C’est à la suite de ces différentes expertises qu’un cahier de charges a été élaboré pour l’entreprise qui va prendre en charge maintenant les travaux de réhabilitation pour lesquels, le Conseil des ministres a marqué son accord mercredi dernier, et autorisé conséquemment la contractualisation avec l’entreprise identifiée aux fins de réaliser ces travaux, exclusivement sur budget national.

“Et pour que nous soyons sûrs que cela va tenir dans la durée, dans les closes l’entreprise qui fait les travaux va entretenir l’infrastructure pendant un an. Pendant ce temps, le ministère des sports aura mis en place lui même une structure ou un mécanisme dédié pour veiller au quotidien au bon maintient de l’infrastructure”, indique Wilfried Léandre Houngbédji.

Par Fanelle SOTOMEY