Assemblée nationale : Le député Gbénonchi interpelle le gouvernement sur les bavures policières
A l’Assemblée nationale du Bénin les députés sont nombreux à désapprouver les bavures policières enregistrées dans le cadre de la répression liées au code de la route. Une nouvelle interpellation venant du député Gérard GBÉNONCHI du parti Union progressiste le Renouveau rallonge la liste.
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La lutte contre les infractions routières est essentielle pour assurer la sécurité publique. Cependant, les récents développements de l’actualité ont fait remarquer des bavures policières et soulevé des inquiétudes dans le rang des populations.
Cette situation soulevant des questions de respect des droits de l’homme a poussé l’Honorable Gérard GBÉNONCHI, Député de l’Union Progressiste le Renouveau à déposer, ce 19 avril 2024 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, une série de questions au Gouvernement aux fins de faire la lumière sur cette préoccupation et permettre d’avoir une répression juste des infractions au code de la route.
Avec cette question d’actualité au gouvernement, le Député Gérard GBÉNONCHI et le Groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau réitèrent leur engagement envers la justice sociale et la protection des droits des citoyens.
1- Quelle est, à cette date, le bilan des dégâts humains causés par ces bavures policières ?
2- Quelles sont les statistiques sur les dégâts causés par le défaut de port de casque ?
3- Quelles sont les diligences effectuées par le Gouvernement pour assister les victimes de ces excès de zèle ?
4- Quelles mesures le Gouvernement prend-il pour rendre accessible, aux populations, tant le coût du casque que l’amende pour défaut de port de casque ?
5- Quelle évaluation le Gouvernement a-t-il fait des impacts de cette opération de répression sur les personnes, les biens et l’économie nationale ?
6- Quelles sont les dispositions prises ou envisagées par le Gouvernement pour prévenir cette kyrielle de bavures policières ?
7- Si l’incivisme est l’un des terreaux de cette situation, n’y a-t-il pas lieu de réfléchir, plus à long terme, à la conception d’un programme d’éducation civique à intégrer même au cursus scolaire ?