Dans une publication sur Facebook, Angela Kpeidja s’est prononcée sur la question de la rémunération des femmes au foyer qui agite l’opinion suite à une cette posture affichée par Huguette Bokpè, présidente de l’institut national de la femme au Bénin

Salaire pour les femmes au foyer : une stupidité du féminisme à la béninoise …

Elles sont de plus en plus diplômées! Plus diplômées qu’avant. Elles ont parfois eu un emploi avant de choisir de tout arrêter pour s’occuper des enfants à la maison. Certaines ont fait ce choix de connivence avec leur conjoint. D’autres encore n’ont pas eu de choix parce qu’elles n’ont pas appris à se suffir.

Dans un cas ou dans l’autre, elles peuvent reprendre une carrière ou un commerce une fois que les enfants ont été élevés. Tout dépend de leur détermination et du type d’époux parce qu’il y en a qui ne veulent pas qu’elles travaillent dans les bureaux.

Demander que l’on rémunère cette parenthèse de la vie, n’est pas de mon point de vue la reconnaissance idéale. Car l’idée n’est pas que les femmes le fassent de manière professionnelle toute la journée ; auquel cas elles ne sortiront d’ailleurs jamais de chez-elles . Pour moi, cette rémunération serait une façon de chosifier la femme et d’ouvrir les portes de la violence.

Dire qu’il faut rémunérer ce travail, c’est accepter l’idée qu’un jour elles puissent faire grève. Et pendant qu’on y est, demandez alors qu’elles soient rémunérées aussi pour le travail d’accouchement.

C’est de la pure digression face à ce qu’on attend de vous, mesdames les féministes bureaucrates !

Il est tout de même important que l’on reconnaisse ce que font les mamans au quotidien. Raison pour laquelle, les époux ont le devoir de les chérir en étant très attentionnés et en leur accordant du temps.

Le féminisme , c’est améliorer la cohabitation des deux sexes en réduisant les inégalités. Il n’est pas question de pressurer les hommes et de les féminiser …