Relecture du Code électoral : « Le quitus fiscal n’est exigé dans aucun pays », dixit Avognon
Après l’échec de la révision de la Constitution, les regards sont désormais tournés vers la relecture du code électoral, au Bénin. A deux ans des élections générales de 2026, les lois électorales sont en débat au parlement. Apollinaire Avognon, président du parti Nouvelle force nationale (Nfn), proche de l’opposition n’est pas resté en marge des débats. Il relève deux points essentiels à toucher dans le code électoral notamment le quitus fiscal et le suffrage à obtenir pour prétendre au partage des sièges.
« Le quitus fiscal n’est exigé dans aucun pays. Nous proposons une déclaration sur l’honneur du candidat. Si l’administration estime qu’il s’agit d’une fausse déclaration, l’intéressé en subira les conséquences devant la justice », a déclaré le président Apollinaire Avognon. Il ajoute : « Rien ne justifie qu’un parti politique gagne des élections à 90% dans une commune, et que ceux qui ont moins de 10% deviennent des maires. Il se pose un problème de légitimité ».
Pour le président du parti Nouvelle force nationale, il n’est nécessaire d’exiger dans le code électoral l’obtention de 10% suffrage au plan national pour la répartition des sièges en ce qui concerne les élections communales.
Par Fanelle SOTOMEY