Modification du Code électoral : Irénée Agossa prédit l’échec des Démocrates
Irénée Agossa, membre de l’Union progressiste le renouveau, soutien président Patrice Talon, dénonce dans une courte vidéo, la posture du parti Les Démocrates de l’opposition, que président Boni Yayi, et dont les députés au parlement ont déposé leur proposition de loi pour la modification du Code électoral. « Ils sont coincés. Aujourd’hui, ils ont choisi une stratégie, et cette stratégie va les conduire quelque part, et quand ils vont échouer, ils vont se dire qu’ils ont été exclus. C’est ainsi qu’ils se sont comportés depuis 2019 », dénonce Irénée Agossa, membre de l’Union progressiste. A l’en croire, les députés du parti Les Démocrates se sont faits piégés en utilisant la minorité de blocage comme un instrument de haine, et de vengeance au parlement, et ce faisant « bloqué toute forme de dialogue » avec leurs collègues de la mouvance notamment dans le cadre de la relecture du code électoral, injonction faite par la Cour constitution. « Ils veulent qu’on modifie le code en tenant compte de leur proposition, or vous avez bloqué toute forme de dialogue », s’est insurgé Irénée Agossa. Il rappelle que Les Démocrates sont minoritaires au parlement (28 députés sur 109 que compte l’Assemblée nationale). « Vous n’avez pas le pouvoir qu’il faut pour intervenir dans la modification du code électoral, parce qu’on n’a pas besoin d’une voix de leurs députés pour modifier le code », a indiqué l’ancien opposant devenu un soutien du président Patrice Talon.
Irénée Agossa va également dénoncer l’une des propositions faites par Les Démocrates dans le cadre de la relecture du code électorale à savoir, la suppression du quitus fiscal, l’une des pièces à fournir dans le dossier de candidature: « Ce qui concerne la modification du code électoral, ils ont été jusqu’à demander qu’il n’y ait plus de quitus fiscal. Donc, qu’on ne paye plus presque l’impôt. Que ceux qui veulent être candidats ne doivent plus payer l’impôt parce que dans leur rang, il y a des gens qui doivent des centaines de millions à l’Etat, et qui veulent être responsable dans ce pays ».
Par Fanelle SOTOMEY