Relecture du Code électoral : Les plaintes des Démocrates à la Conférence épiscopale
Une délégation du parti Les Démocrates avec à sa tête le président Boni Yayi, a été reçue par Mgr Roger Houngbédji, président de la Conférence épiscopale du Bénin et sa suite. L’ancien député, Guy Mitokpè, chargé à la communication du parti, que cette démarche entre dans le cadre de la dynamique du parti, de procéder à des concertations et la rencontre avec la Conférence épiscopale n’est qu’une première étape.
« Au cours de cette séance de travail qui a duré un peu moins de 2h30, nous avons échangé sur les problèmes du pays », a déclaré Guy Mitokpè. Selon l’ancien député, Les Démocrates soupçonnent les soutiens du régime du président Patrice Talon, qui détiennent la majorité au parlement d’être dans une disposition d’exclusion dans le cadre de la relecture du code électorale et de la tentative de révision de la Constitution. « Nous qui sommes demandeur de paix, avons voulu que la Conférence épiscopale du Bénin puisse s’impliquer, écouter les différentes parties afin qu’aujourd’hui où il est question de relecture du code électoral, afin que cette relecture soit consensuelle, et puisse prendre en compte les propositions des différentes parties, notamment les propositions des députés du groupe parlementaire Les Démocrates », a indiqué le député Guy Mitokpè du parti d’opposition Les Démocrates.
Il poursuit : « Nous pensons qu’il n’est pas opportun aujourd’hui, à moins de deux ans des élections générales de 2026, de procéder à une révision constitutionnelle. Nous continuons de croire que ni la tentative de la révision constitutionnelle, ni la relecture du code électoral, ne doivent se faire en excluant. Tout ceci doit pouvoir engagé un mouvement de concertation pour prendre en compte les différentes forces vives de la nation et tous ceux qui participent à l’animation de la vie politique dans la nation »
La Conférence épiscopale du Bénin aurait recueilli les différentes propositions présentées par la délégation conduite par Boni Yayi, et assuré écouter l’autre partie.
Par Fanelle SOTOMEY
