La grâce présidentielle divise en Côte d’Ivoire
Des prisonniers politiques pour les uns, des coupables pour d’autres. La libération des 51 prisonniers par le président Alassane Ouattara n’emporte pas l’unanimité. Pendant que certains se réjouissent, il s’agit pour d’autres d’une entorse au respect des droits de l’Homme.
« Une réconciliation ne peut se faire au détriment de la justice », a déclaré Willy Alexandre Neth, de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme. Par contre, « Je remercie le président de la République pour cette initiative », a déclaré Charles Blé Goudé. Il faut noter que le président ivoirien a accordé une grâce à 51 personnalités civiles et militaires condamnées pour des actes criminels suite à la crise post-électorale de 2011. Parmi elles, figure le Général Bruno Dogbo Blé, qui avait été condamné dans l’affaire des « disparus du Novotel » en 2017 à 18 ans de prison ferme pour le rapt et le meurtre de quatre expatriés en avril 2011
Par Fanelle SOTOMEY