Voici le top 7 des présidents africains les plus âgés en 2023
L’âge de plusieurs présidents à travers le continent dépasse de loin l’âge habituel de la retraite pour les travailleurs. Dans la plupart des pays africains, l’âge normal de la retraite pour la population active est de 60 ans. Cependant, certains présidents africains continuent de gouverner même après 60 ans.
Cette convention découle de l’attente dominante selon laquelle les dirigeants devraient accumuler une richesse d’expérience politique ou militaire. Sans déviation, chaque président mis en avant dans cette liste n’a accédé au zénith de la structure dirigeante de son pays qu’après avoir consacré des années à toute une série de rôles gouvernementaux et politiques.
Leurs accessions au pouvoir sont différentes, certains accédant à la présidence plus tard dans leur vie, tandis que d’autres ont assumé le rôle à un plus jeune âge, traçant par la suite la trajectoire de leur pays pendant plusieurs décennies.
1. Paul Biya – Cameroun
Âge : 90 ans (13 février 1933)
Paul Biya occupe la présidence du Cameroun depuis le 6 novembre 1982. Il est le deuxième président ayant régné le plus longtemps en Afrique, le plus ancien dirigeant national non royal actuel au monde et le plus ancien chef d’État de la planète.
2. Alassane Ouattara – Côte d’Ivoire
Âge : 81 ans (1er janvier 1942)
Alassane Dramane Ouattara occupe le poste de président de la Côte d’Ivoire depuis 2011. Avant cela, il a été Premier ministre de la Côte d’Ivoire de novembre 1990 à décembre 1993. Ouattara a assumé la présidence du Rassemblement des Républicains (RDR) , un parti politique ivoirien, en 1999. Il a remporté la victoire aux élections de 2010 et dirige depuis lors.
3. Teodoro Nguema Mbasogo – Guinée équatoriale
Âge : 81 ans (5 juin 1942)
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est un homme d’État équato-guinéen et ancien officier militaire qui a maintenu sa position de deuxième président de la Guinée équatoriale depuis le 3 août 1979. Il revendique le record du président le plus ancien de l’histoire mondiale et se classe au deuxième rang. Le leader national non royal actuel ayant servi le plus longtemps consécutivement dans le monde.
4. Emmerson Dambudzo Mnangagwa – Zimbabwe
Âge : 80 ans (15 septembre 1942)
Emmerson Dambudzo Mnangagwa est un homme politique zimbabwéen qui occupe le poste de président du Zimbabwe depuis le 24 novembre 2017. Âgé de 80 ans, Mnangagwa, qui a pris le pouvoir à la suite du coup d’État qui a renversé Robert Mugabe, se construit une réputation de leader encore plus autoritaire, sur le fait de garder le contrôle.
Surnommé « le crocodile » au Zimbabwe, le président sortant brigue un deuxième mandat lors des élections de 2023.
5. Nana Akufo-Addo – Ghana
Âge : 79 ans (29 mars 1944)
Nana Akufo-Addo a accédé à la présidence du Ghana le 7 décembre 2017. Au cours des années précédentes, il a exercé trois mandats de député entre 1996 et 2008. En tant que ministre des Affaires étrangères, il a joué un rôle essentiel dans les efforts de paix réussis du Ghana au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Sierra Leone, au Libéria, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Bissau.
6. Yoweri Museveni – Ouganda
Âge : 78 ans (15 septembre 1944)
L’Ougandais Yoweri Museveni faisait parti des rebelles qui ont évincé les dirigeants ougandais Idi Amin (1971-1979) et Milton Obote (1980-1985). Reconnu par l’Occident comme un héros, Museveni a par la suite modifié les règles en sa faveur en éliminant la limite du nombre de mandats présidentiels en 2005, permettant ainsi une prolongation de son règne. Son administration est généralement considérée comme autocratique.
7. Abdelmadjid Tebboune – Algérie
Âge : 77 ans (17 novembre 1945)
Abdelmadjid Tebboune est actuellement président de l’Algérie, poste qu’il occupe depuis décembre 2019, en plus de son rôle de ministre de la Défense. Tebboune a occupé divers postes officiels, notamment celui de Premier ministre sous l’administration de l’ancien président de longue date Abdelaziz Bouteflika, qui a été contraint de démissionner en avril en raison de nombreuses manifestations.
Son mandat de Premier ministre, débuté en mai 2017, a été brusquement écourté en moins de quatre mois. Cela aurait été déclenché par sa tentative présumée de se positionner comme successeur de Bouteflika lors d’une réunion avec son homologue français, Edouard Philippe, à Paris, quelques jours seulement avant son limogeage.
Source: AfrikMag