UP le renouveau : 1 an à la tête du parti, « les souvenirs » de Djogbénou
Le 12 juillet 2022, le professeur Joseph Djogbénou quittait ses fonctions de président et de membre de la Cour constitutionnelle. Une démission inattendue pour l’opinion publique, mais qui sous-tendue par une vision claire. Un an après, Joseph Djogbénou fait le bilan de son retour dans à la vie politique, en l’occurrence à la tête du parti Union progressiste le renouveau. C’est avec un visage rempli d’émotion, que le professeur s’est exprimé devant les membres du bureau politique à l’occasion du renouvellement des instances du parti. « En ce moment, il nous vient à l’esprit les souvenirs des échanges que nous avons eu depuis juillet 2022 ou le bureau politique a été mis en place. Il nous vient à l’esprit la bonne collaboration que vous avez entretenue avec le présidium, avec la direction exécutive nationale ». Il va insister : « Il nous vient à l’esprit le souvenir de votre disponibilité, de votre présence, il nous vient à l’esprit votre attachement renouvelé à notre parti. Je voudrais vous remercier pour la qualité de la collaboration, de l’accompagnement politique ».
Joseph Djogbénou retrace ce parcours en relevant les succès et défis qui attendent désormais le bureau politique dans la perspective des élections générales de 2026. « J’ai quelques souvenirs de ce qu’il a quand 1 an, le 21 juillet 2022, vous avez souhaité que nous puissions faire partir du bureau politique, de la direction exécutive nationale, et du présidium », a-t-il déclaré. Le professeur poursuit : « Je me souviens également, qu’il un an, en août 2022, l’élargissement de notre parti a été engagé. Nos camarades de l’ancien Prd nous ont rejoints. Je me souviens qu’avec vous, avec d’autres, avec les militants surtout, nous avons engagé les élections législatives qui ont été conclues le 8 janvier 2023, par la victoire importante, qui a été celle de notre parti, et qui fait que nous sommes la première force à l’Assemblée nationale ».
« Je me souviens de tant et tant de choses, d’engagement, de défis, d’enjeux, de souffrance, aussi d’insuffisance… Le défi aujourd’hui, c’est davantage de discipline, de rassemblement. C’est davantage de responsabilité. Le peuple nous attend, nous avons rendez vous avec lui et nous devons répondre à ce rendez vous, pas de manière dispersée, mais ordonnée ».
