Filière coton : les producteurs du Bénin galvanisés pour de nouveaux records

Filière coton : les producteurs du Bénin galvanisés pour de nouveaux records

 Une tournée conjointe Ministère béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), de l’Association Interprofessionnelle du Coton (AIC) et de l’Institut de Recherche sur le Coton (IRC) pour sensibiliser les acteurs agricoles, notamment des producteurs de coton, afin de les galvaniser à booster la production s’est déroulée à Sonsoro, Kandi et Bembèrèkè. La délégation conduite par le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a été accueillie les 23 et 24 juin 2023. Pour les producteurs de coton rencontrés point de crainte à avoir au sujet de leur détermination à produire le coton mieux qu’autrefois. 
« Lorsque l’heure de produire le coton sonne, personne ne peut nous diviser et nous distraire. Nous n’allons jamais nous détourner de ce qui nous permet de subvenir à nos besoins, de mettre nos enfants à l’école. C’est d’abord à votre bénéfice et ensuite pour la Nation toute entière », la déclaré le ministre Gaston Dossouhoui. Du point fait aux différentes étapes, les emblavures de la campagne cotonnière actuelle dépassent globalement celles mises en place à la même période de la dernière campagne, ceci malgré les caprices de la pluviométrie. Mais pour effectivement assurer une bonne campagne, la délégation a exhorté les producteurs à la mise en œuvre stricte du nouveau programme de traitement pour faire face à l’émergence d’une nouvelle espèce de jassides très agressive sur le cotonnier, à toutes les stades, et à la mise en œuvre sur le cotonnier d’un nouvel engrais, le SSP, en lieu et place du NPK, avec des contraintes spécifiques d’application. Un traitement « obligatoire » fourni gratuitement au producteur. L’opération coûte plus de six (6) milliards à l’Association Interprofessionnelle du coton (AIC). Tout comme les semences livrées gratuitement aux cotonculteurs. Cela coûte plus de deux (2) milliards à l’AIC.

Objectif, améliorer les rendements à l’hectare, améliorer les conditions de vie des producteurs, capter des devises au pays et demeurer producteur numéro 1 en Afrique.

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