Attaque de drones contre le Kremlin : Où se trouvait le président Vladimir Poutine ?
A quelques jours des grandes célébrations militaires du « Jour de la Victoire », le 9 mai, symbole de la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945, la Russie a accusé l’Ukraine d’avoir attaqué avec des drones le Kremlin à Moscou dans la nuit de mardi 2 au mercredi 3 mai. Mais la présidence Ukrainienne a démenti ces accusions. Pour la Russie, il s’agit d’une tentative terroriste d’assassinat de Vladimir Poutine. Sauf qu’en dépit de cette attaque, le défilé militaire prévu pour la célébration du ‘’Jour de la Victoire’’ se tiendra sur la place Rouge. Selon les médias russes, il était entre 2 et 3 heures du matin lorsque les deux drones ont survolé le Kremlin, à un quart d’heure d’intervalle. Certains médias ont diffusé des vidéos de l’attaque sur les réseaux sociaux. On aperçoit sur une première vidéo, un petit drone s’approcher des toits du Kremlin avant d’exploser. Une autre montre un panache de fumée s’élevant au-dessus de ce lieu pendant la nuit. ‘’Nous considérons ces actions comme une tentative d’acte terroriste et un attentat contre la vie du président… Les deux appareils ont été abattus grâce à des systèmes radar de guerre électronique… Il n’y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments de drones…’’, a informé la présidence russe.
Le Kremlin a déclaré dans son communiqué que le président Vladimir Poutine n’a pas été blessé. Son porte-parole, Dmitri Peskov, a affirmé aux médias russes que Vladimir Poutine n’était même pas sur les lieux au moment de l’attaque mais qu’il travaillait dans sa résidence officielle et ultra-sécurisée de Novo-Ogariovo, à 25 kilomètres à l’ouest de Moscou. La veille au soir, Vladimir Poutine était, officiellement, en déplacement à Saint-Pétersbourg, au nord-ouest de la Russie, où il a rencontré le directeur du théâtre Mariinski, selon la présidence russe.
Le gouvernement ukrainien a nié son implication dans l’attaque. « Nous n’attaquons pas le Kremlin parce que, tout d’abord, cela ne résout aucun problème militaire. Bien sûr. Et c’est extrêmement désavantageux du point de vue de la préparation de nos mesures offensives », a déclaré le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak. « Et surtout, cela permettrait à la Russie de justifier des attaques massives contre des villes ukrainiennes, contre la population civile, contre des infrastructures. Pourquoi avons-nous besoin de ça », a-t-il ajouté.
